Grosse déception pour le dernier film de Sean Baker dont j'avais pourtant bien aimé les deux précédents : The Florida project et Red Rocket. Mais Anora, non, ça ne passe pas ! Un film lourdingue, qui cumule les clichés, les gags convenus; un film complaisant. En quelques minutes le spectateur a compris comment Ani gagne sa vie. Pas besoin de multiplier pendant 20mn les gros plans racoleurs; même traitement pour présenter le gamin pourri de fric et démarrer un romance dont on comprend dès le début qu'elle n'a aucune chance de finir bien. Le film vire ensuite au mauvais polar et à la farce grotesque. Second degré ? Même pas ! J'essaye de chercher ce qui a bien pu justifier la Palme d'or, je ne trouve pas.
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