10 avril 2007

Les bonnes adresses de Luang Prabang ?

Les guides sont faits pour en donner. Mais à Luang Prabang, nous avons eu le temps de nous poser assez longtemps pour en apprécier certaines plus que d'autres et en découvrir quelques unes qui ne sont pas encore dans les guides.

Un quartier ? sans hésiter, le vieux quartiers français, en gros entre l'école située juste à côté de la Villa Santi, au début de la rue Sakkarine et le bout de la péninsule. Un quartier proche de tout, mais assez loin du tohu-bohu de Sisavangvong; un quartier comme un village avec ses petites échoppes, ses boutiques, chics ou moins chics, ses hôtels classsieux et ses maisons d'hôtes beaucoup plus modestes; un quartier comme un village avec ses petits jardins, ses coqs (bruyants les coqs !), ses enfants qui jouent dans la rue avant d'aller à l'école, les étudiants des Beaux-Arts qui s'essayent à la peinture devant motif. Quelle que soit l'heure, il y a toujours quelque chose pour accrocher le regard, pour éveiller la curiosité ...

les galettes déposées sur des panneaux de bambou qui sèchent au soleil,

les poubelles fabriquées dans de vieux pneus, qui attendent d'être ramassées...






le va et vient des tucs-tucs, des vélos, des passants; le vieux fou qui arbore casque colonial et sarong un jour, capote militaire et bonnet de laine le lendemain ...



Un café ? sans hésiter, le Ban Sene http://www.elephant-restau.com/FR/liens.htm juste en face de l'école. Facile à trouver et des tas de raisons pour en faire son QG ! En voici déjà trois :
- La tarte au citron : un régal ! Aussi bonne que celle d'Odile ce qui n'est pas rien.
- En terrasse ou à l'intérieur ? Qu'importe puisque les portes sont grand ouvertes. Il suffit d'ouvir les yeux et de laisser traîner ses oreilles : entre l'école et la rue, le spectacle est permanent.
- Les serveurs sont non seulement aimables et efficaces, mais ... très beaux !
Pourtant la vraie raison de notre assiduité tient en deux mots : Le Monde ! Oui, c 'est ici que tous les jours, sous un prétexte ou un autre - un petit coup de fatigue, une grande soif - nous allions nous poser, le temps de lire, imprimée en grand format, la version Internet du journal . Le Monde en même temps - peut-être même avant- qu'à Paris : pour un provincial, quelle conquête !

Un restaurant ? Classique et classieux ? le restaurant en étage de la Villa Santi http://www.villasantihotel.com/ si possible en terrasse. Mais celui d'en face, Les Trois Eléphants ou peut-être Les Trois Nagas, a aussi sa terrasse en étage alors...
Vous y mangerez français ou asiatique. C'est chic, un peu snob et bien sûr un peu cher sans laisser vraiment un souvenir gastronomique inoubliable, mais on y va plutôt pour l'atmosphère. Néo-coloniale ?
Juste à côté du restaurant L'Eléphant (de bonne réputation mais cher), Couleur Café, sur fond de jazz est une adresse plus raisonnable dans le genre branché - sympa. Il a même une critique dans le NY Times : c'est dire ! http://travel.nytimes.com/travel/guides/asia/laos/luang-prabang/restaurant-detail.html?vid=1154654648200

Mais pour une vraie expérience culinaire, pour goûter la vraie cuisine laotienne, une seule adresse : Le Tamarind, en face du Vat Nong. Délicieux petit restaurant où la composition de chaque plat vous est soigneusement expliqué et si vous ne parvenez pas à choisir, optez pour une des assiettes de dégustations ! Quant aux jus de fruits frais, quel régal ! Et si vous allez y prendre un verre sur le coup de 5 heures de l'après-midi, vous entendrez, depuis la terrasse, psalmodier les moines !

Pour se loger ? l'embarras du choix ! Il y a bien sûr la Maison Souvannahom, ancienne résidence d'un prince, mais c'est plutôt l'endroit que l'on va voir pour sa déco - superbe effet de couleurs dans la salle à manger : verres rouges, serviettes noires sur vaisselle blanche ! et très bel accrochage de photos dans le hall d'acceuil - ou pour y prendre un verre au bord de la piscine.

Mais la maison Souvannaphoum étant à l'opposé de mon quartier d'élection, j'ai préféré la très modeste Amata guesthouse, extraordinairement bien située et dont les propriétaires sont absolument charmants.

Avantage supplémentaire, il suffit de sortir sur la terrasse pour assister au défilé matinal des moines mendiants ! Pas de petit déjeuner, mais un nouveau bâtiment est en cours de construction qui doit bientôt abriter un café. Les murs sont en papier (en bambou plutôt!) ce qui permet de vivre en symbiose avec les bruits de la rue et d'être réveillés, à 6 heures du matin par un étrange bruit : pong, pong, pong, pong, assez régulier... deux gamins qui dans la rue s'entraînent au badminton ! Mais je préfère ce bruit à celui des voitures....

Des adresses de shopping ? pas le temps aujourd'hui : il faudra attendre ... le prochain billet ?




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