Il y en a de somptueuses dont l'architecture hésite entre temple grec et édifice stalinien comme celle de Brooklyn : à l'intérieur, deux escalators ! Mais je n'ai pu aller plus loin que le grand hall car c'était l'heure de la fermeture. Dommage !
Il y en a de plus modestes, en bois, si modestes qu'elles ressemblent à n'importe quelle maison ordinaire, mais celle-ci, sur son écriteau, précisait "Free Library" que vous pouvez traduire indifféremment par bibliothèque gratuite ou bibliothèque libre. Elle était sans doute l'une et l'autre !
D'autres sont en briques, particulièrement avenantes avec leur parure de lierre.
D'autres encore se distinguent non par l'architecture mais par leur environnement. On le distingue mal sur la photo mais le toit est bien surmonté des 7 lettres magiques L_I_B_R_A_R_Y
Celle-ci me tient particulièrement à coeur car c'est la bibliothèque de Somesville, la petite ville du Maine où est enterrée Marguerite Yourcenar. Est-elle souvent venue à cette bibliothèque ? Je n'en sais rien, mais il me plaît de l'imaginer. Comme il me plaît d' imaginer Marguerite s'arrêtant à la librairie voisine qui porte un si joli nom.
http://www.acadiamagic.com/somesville-maine.htm sur ce site vous trouverez, en prime, quelques belles photos, comme celle du petit pont, situé juste en face de la bibliothèque.
Mais qu'importe la coquille, c'est à l'intérieur d'une bibliothèque qu'il faut pénétrer.
La bibliothèque publique de Boston est un immense labyrinthe autour d'une cour carrée, joliment fleurie. On erre de salle en salle, on se perd, on revient en arrière, on change d'ascenseur, emprunte un escalier qui mène selon le cas à une salle tout à fait désuète ou à une autre complètement "hightech"; certaines sont tellement classiques qu'elles prennent des allures de cathédrale !
Mais qu'importe les colonnades et les effets de style - ou de lumière ! - la seules chose qui importe c'est que ces bibliothèques soient accueillantes ... canapés, fauteuils profonds ...
...et qu'elles aient plus de livres à vous proposer que vous ne pourrez jamais en lire.
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