Même en traînant beaucoup le long de la route, on a fini par arriver à Bordeaux, ville bourgeoise s'il en est mais qui depuis quelques années n'a cessé de s'amender.
Et tout passage à Bordeaux requiert, outre la dégustation de quelques cannelés, un passage par le Centre d'Arts Plastiques Contemporains.
Le bâtiment, minéral, sombre, et quasi monacal à force d'austérité vaut à lui seul la visite. C'est un ancien entrepôt, construit au début du XIXe siècle, où l'on entreposait épices et denrées coloniales. Y pénétrer s'est s'enivrer des senteurs de poivre, de girofle, de cannelle ou de gingembre sur fond de rhum ambré...
Même pas vrai ! Mais avec un peu d'imagination....
Avec un peu d'imagination ... on finit par se demander si les denrées qui arrivaient des colonies dans le port de Bordeaux pour être stockées dans cet entrepôt était bien des épices car à Bordeaux, comme à Nantes ou à La Rochelle, le commerce du "bois d'ébène" est resté florissant jusqu'au milieu du XIXe siècle. Un commerce très profitable immédiatement réinvestit dans ... l'immmobilier. Ce qui explique, en partie, l'intérêt architectural de Bordeaux.
L'achitecture justement était à l'honneur au CACP puisqu'étaient exposés 5 projets et 5 réalisations de Nicolas Michelin ce qui permettait d'observer plans et maquettes puis de voir en photos grandeur nature, le passage à la réalité.
http://www.anma.fr/homeV1.htm
Le café du musée est installé au dernier étage, sur la terrasse. Un endroit délicieux, en parfaite harmonie avec l'architecture du lieux.
Et pour ne pas détruire l'harmonie, le sirop d'anis y est servi avec ...
...un "brownie"! Cela va de soi, non ?
21 mai 2008
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