Et bien oui ! J'ai assisté à une corrida !
Ma première et certainement ma dernière !
Mais au moins, maintenant, je sais.... Enfin je crois savoir.
Et je ne mets que de très petites images pour ne pas me faire haïr de tous les défenseurs des animaux. Car, malgré mes réticences, j'ai passé une soirée très intéressante. Et je peux maintenant critiquer les corridas en sachant de quoi je parle.
Ce qui m'a intéressée ? Le rituel immuable de la corrida. Son déroulement selon un protocole chronométré : premier quadrille, premières passes; les capes sont roses fuchsia doublées de jaune. Viennent ensuite les picadors, sur leurs chevaux carapaçonnés et ... le sang.
Car c'est avec l'entrée des picadors que cela se gâte. Ils sont chargés d'affaiblir le taureau en le blessant au niveau de l'échine.
La bête fougueuse n'est plus qu'un animal blessé, déséquilibré, souffrant, que les "banderillas" plantées sur son dos affaibliront encore.
Les taureaux, ce jour-là, n'étaient pas de "bonne race". Sujet de déception pour les afficionados. Mais les toréadors n'étaient pas très brillants non plus. C'est en tout cas se qui se disait dans l'arène.
Pas de mouchoirs blancs brandis en signe de satisfaction. Quelques huées. Il m'a semblé que les toréadors et leurs quadrilles sortaient tête basse.
Pour ma part j'ai trouvé, au jeu des couleurs dans l'arène et à la gestuelle des toréadors, une certaine beauté. Une belle chorégraphie.
Je me suis amusée aussi du comportement des spectateurs et des commentaires que l'on m'a gentiment traduits.
Mais je n'ai pas aimé, alors pas du tout, l'agonie de ces pauvres bêtes condamnées dès leur naissance à finir dans l'arène ! Trop de sang, trop de souffrance. Estoqué, le taureau est supposé tomber d'un coup, mais ce n'est pas vrai. Pas vrai du tout. En tout cas ce ne l'était pas ce jour là !
Bien que traîné hors de l'arène au pas de course, le taureau laisse sur le sable une trace sanglante.
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