Madrid décidément permet toutes les découvertes !
Et comme l'occasion m'était donnée de voir un spectacle de flamenco, j'ai suivi mes amis à la Casa Patas, de bonne réputation.
Du flamenco je ne savais rien ou bien peu de choses, quelques clichés tout au plus : guitares, robes à volants, taille cambrée, castagnettes....
Pas de castagnettes ! Une guitare et ... un violon ! Des voix rauques, guturales, violentes : une femme, deux hommes. Le chant, les mains qui claquent, et lorsqu' apparaît Concha Jareno ....
Je ne sais toujours rien du flamenco, mais me voici déjà conquise. Car la danse de Concha Jareno est toute en sensibilité : son corps, son visage expriment successivement et parfois simultanément la séduction, la provocation, la colère, la tristesse, la jalousie, la souffrance....
Rien d'improvisé dans cette danse, on devine derrière les mouvements de Concha Jareno un long apprentissage, une gestuelle sans doute codée, mais je reste fascinée pas sa capacité à exprimer d'un geste du poignet, d'une torsion du buste, d'un fouetté de jambe, toutes les émotions, les plus douces comme les plus violentes. La danse de Concha Jarenon n'a rien à envier aux chorégraphes contemporains, mais du flamenco elle a gardé le côté passionnel et cela fait toute la différence.
Je n'ai pour illustrer ce billet qu'une photo empruntée et qui ne rend compte ni de sa beauté pulpeuse, ni de ses capacités chorégraphiques puisqu'elle est statique, mais vous trouverez ici la video de la pièce qu'elle a présenté au concours de flamenco de Cordoue, et là, une longue interview accordée à flamenco-world.
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