Je suis revenue à mes anciennes amours : la littérature américaine et de préférence le roman noir. Mais pour pimenter mes lectures, j'ai décidé de constituer une bibliographie en procédant Etat par Etat ! Projet à long terme, aux contours encore bien flous. D'autant que pour certains Etats, les ressources sont pléthoriques, mais pour d'autres .... je crains la pénurie.
Qu'importe du moment que cela me donne l'occasion de ... voyager, de l'Alabama jusqu'à l'Alaska et du Wisconsin jusqu'au Mississipi. Les Etats-Unis en long, en large et en travers, ce n'est pas pour me déplaire.
Carmen (Nevada) d'Alan Watt fait partie de mes bonnes trouvailles.
Carmen est une petite ville du Nevada, à côté de Las Vegas, autant dire sa banlieue. Neil Garvin, un adolescent de 17 ans est quaterback dans l'équipe de football de son lycée et rêve d' être recruté par une bonne université grâce à ses talents sportifs. Une soirée trop arrosée et sa vie dérape. Définitivement ! Au volant de la voiture de son père, une nuit où il a trop bu, il tue un jeune garçon dont il dissimule le cadavre dans le coffre du véhicule. Il constate le lendemain, que le cadavre a disparu.
Le roman tient du polar puisqu'il s'agit de comprendre ce qui s'est passé, mais aussi du roman familial puisque le shérif, qui mène l'enquête n'est autre que le père de Neil et que les relations entre le père et l'enfant ont, depuis la disparition de la mère il y a 14 ans, toujours été difficiles. Neil, l'adolescent est à la fois odieux et touchant.
Alan Watt, dont c'est le premier roman, est né en Ecosse, a passé sa jeunesse au Canada et enseigne actuellement à Los Angeles. Son regard sur les habitants de Carmen (Nevada) n'est donc pas tout à fait celui d'un indigène et c'est peut-être ce qui en fait l'acuité.
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