Ajami est le titre du film. C'est le nom d'unquartier de Jaffa. Un quartier populaire où cohabitent Israéliens et Palestiniens clandestins, où cohabitent Juifs, Musulmans et Chrétiens ! Pas facile de s'y retrouver entre les différents personnages.
Il y a Omar, le Musulman, qui pour protéger sa famille menacée par une "dette de sang" s'engage à payer une somme énorme dont il ne possède pas le premier sou.
Il y a Malek, un réfugié palestinien, qui travaille clandestinement dans un restaurant pour payer l'opération dont dépend la vie de sa mère.
Il y a Dando le policier juif désespéré par la disparition de son jeune frère et qui essaye en vain de le retrouver pour atténuer le chagrin de sa famille.
Il y a Hadir, la fille du riche patron chrétien d'Omar et de Malek. Elle est amoureuse d'Omar et l'amour est réciproque mais bien entendu interdit puisqu'il est hors de question qu'une chrétienne épouse un musulman.
Il y a Binj enfin, un Arabe israélien amoureux d'une Juive.
Il y a surtout la pauvreté, la violence, la drogue, mais aussi l'amour, l'amitié, le sens de la famille, la loyauté. Il y a la vie d'un quartier où rien n'est facile, où l'espoir d'une vie différente, meilleur peut-être est à tout instant anéantie.
Pourtant, Ajami est l'oeuvre de deux metteurs en scène : Scandar Copti, arabe israélien et Yaron Shani, juif israélien. Leurs deux noms côte à côte sur l'affiche témoigne - malgré le film - d'une alternative à la violence et à la haine. D'un espoir, ténu mais significatif.
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