Parmi les artistes exposés, j'ai particulièrement aimé Jivya Soma Mashe. Les dessins rituels étaient autrefois exécutés avec de la farine de riz. Jivya Soma Mashe utilise désormais de la peinture blanche, de l'ocre et la bouse de vache (!) pour représenter, sur la toile, les activités des villageois.
dont une vidéo placée à côté nous montre le déroulement.
Si les formes de bases sont simplifiées, l'observation est précise, minutieuse et l'on peut passer un temps infini à détailler chacun de ces tableaux : une femme, un enfant sur les hanches et un cruche remplie d'eau sur la tête revient du puits où d'autres femmes sont en train de tirer l'eau; deux gamins se chamaillent un je ne sais quoi. Et j'aime tout particulièrement la façon dont Jivya Soma Mashe dessine les maisons avec ses petits personnages à l'intérieur; presque toujours il y en a un, étendu sur une natte : celui qui paresse pendant que le monde s'agite autour de lui ? Peut-être ...
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