On se lasserait presque si ce n'était une certaine pagode dont on décide soudain de faire "notre préférée".
Pourquoi ? Pourquoi celle-ci plutôt qu'une autre ?
Difficile à dire.
Peut-être était-ce parce qu'elle émergeait gracieusement de la verdure...
Peut-être était-ce l'heure matinale...
Ou les trois terrasses qui permettaient d'en faire le tour et d'admirer au passage quelques sculptures étonnantes...
Difficile à dire pourquoi la pagode Dhammayazika nous a tant plu : elle n'était ni tout à fait restaurée, ni tout à fait décatie, mais les feuilles d'or qui la recouvraient avaient en grande partie été délavées par le temps; dans sa semi-nudité elle était tout simplement belle et nous sommes tombés sous le charme.
Je crois pourtant que, quelle que soit la pagode, on garde moins en mémoire son architecture que les silhouettes et les visages croisés en chemin.
Comme cette femme qui ratissait soigneusement les allées dans l'espoir de gagner quelques "mérites" pour sa prochaine vie, ou cette très vieille femme qui, pour faire plaisir au photographe, prenait gentiment la pose avec son" cheroot" et la noix de coco qui lui sert de cendrier.
Ou cette petite fille, enfant gracieuse esquissant quelques pas pour le seul plaisir du mouvement.
Et, à l'ombre d'un mur, cet enfant, à la fois grave et serein, absorbé dans la contemplation ... de ses tongs.
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