J'avais peut-être remarqué ses photos parmi d'autres photos de la collection Greenberg présentée à la fondation Cartier-Bresson. Je ne me souviens plus. Mais pourquoi ses photos plutôt que celles de Diane Arbus ou de Robert Frank, ses contemporains ? A cause de la couleur peut-être, qui à l'époque était encore considérée comme "vulgaire". Ou à cause de la banalité de ses sujets : des scènes de rues comme on en croise tout les jours, un piéton au bord d'un trottoir, un bus qui passe dans la rue, un reflet dans une vitrine.
Oui mais Saul Leiter a une façon bien à lui, de cadrer le sujet, de saisir l'instant juste, parfois même au détriment de la netteté. Car ce que le photographe des rues de New York semble chercher, ce n'est pas l'image parfaite, c'est au contraire ce tremblé de l'image, cette buée qui trouble la vitre, ce reflet qui déforme l'image. Saul Leiter dans ses photos capte la vie tout simplement. Et le rythme trépidant de la ville.
29 avril 2013
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