Le réalisateur dit s'être inspiré de trois nouvelles de Tchekov et il y a de cela bien sûr, la nostalgie d'une époque révolue, le temps qui passe, les liens qui se défont, les gens riches ... et les autres.
Mais il y a aussi ces glissements incessants entre l'extérieur, le froid, la neige, le vent ... et l'enfermement dans un intérieur clos et douillet. Bien qu'affronter les éléments, puisse parfois paraître plus simples que d'affronter les autres ou ses propres émotions.
Parler ou se taire, dire la vérité ou mentir, ressasser de vieilles rancunes, se leurrer, vivre dans l'illusion ou faire face à ses erreurs...
Winter sleep est un film trop riche pour en rendre compte en quelques lignes, en quelques mots. D'autant plus que, depuis que je l'ai vu, j'ai traversé l'Atlantique et trop de nouvelles impressions sont venues se superposer. Mais je sais déjà que c'est un film que j'irai revoir.
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