04 décembre 2014
Cañada Morrison
Il y a plusieurs raisons d'aimer ce "petit" film. Petit pas sa durée seulement : 1h11 ! A peine la moitié de bien d'autres films qui s' étiiiiiiirent en longueur. Un scenario resserré autour de deux personnages principaux, un film dépouillé d'artifice, voilà qui dénote singulièrement dans le paysage cinématographique actuel.
On peut sans doute l'aimer pour ces paysages argentins, arides et désertiques où les gamins rejoignent à cheval une petite école rurale isolée dans les montagnes.
On l'aime surtout pour ses personnages : une gamine obstinée qui a décidé de partir à la recherche d'un père qu'elle n'a jamais connu et dont elle ne sait rien ou presque si ce n'est qu'il a travaillé sur un chantier d'installation d'un relai téléphonique. Elle entraîne dans sa quête un institutrice bienveillante (et sans doute en mal d'enfant) qui l'a prise sous son aile protectrice. Il y a enfin l'objet de sa quête, ce père imaginaire qu'il s'agit de confronter à la réalité.
Le réalisateur, Matias Lucchesi filme cette histoire au plus près de ses personnages, sans bavardage
inutile, sans pathos excessif, avec une rigueur presque austère qui sied parfaitement au sujet. Grave et pourtant lumineux.
Un bien joli film vraiment. Sans prétention mais attachant.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire