Le film d'Ozon que j'ai vu avant Pride pâtit franchement de la comparaison et confirme plutôt qu'il ne dément mes préjugés à l'égard du cinéma français. Certes il traite d'un sujet intéressant, celui de la façon dont se définit une identité sexuelle, mais en situant ses personnages dans un milieu socialement très marqué - bourgeoisie friquée à la limite de la caricature - il limite singulièrement son propos. J'avais par moment l'impression de me retrouver dans Wisteria Lane, et m'attendais à tout moment de voir surgir d'une de ces maisons américaines, une autre "desperate housewife". Romain Dury et Anaïs Demoustier ont beau se démener, ils restent dans la performance d'acteur plus que dans l'incarnation d'un personnage. Au final, leur histoire m'a laissée de glace.
Sauf la dernière image ! Qui ressemble à une provocation.
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