Encore éblouie par La Nostalgie de la lumière de Patricio Guzman je me suis précipitée à l'avant- première de son nouveau film : Le Bouton de Nacre.
J'y ai retrouvé ce qui faisait le charme de son précédent film, des photos superbes de paysages (les glaciers de Patagonie) de ciels étoilés et de constellation, d'eau en gouttes ou en cascade. J'y ai retrouvé aussi cette volonté de témoigner et de rappeler le souvenir des "disparus"' du Chili, qu'il s'agisse des Indiens qui autrefois vivaient dans ce dédale d'eau et de terre qu'est le Sud du pays et qui ont été décimées par les maladies importées par les Européens quand ce n'était pas par la chasse à l'Indien, mais les "desaparecidos" ce sont aussi les militants politiques et les Chiiens ordinaires éliminés par le régime de Pinochet et qui, de film en film, hantent Patricio Guzman.
Le Bouton de nacre, est aux dire même du réalisateur un film à la fois "poétique" et "politique". Incontestablement. Mais il m'a semblé que le passage d'un registre à l'autre était parfois un peu forcé, ce qui m'a laissé au final une impression de dispersion, et partant de confusion. Mais je suis peut-être trop exigeante.
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