Pour le pélerinage à la "basilica di Santa Maria de finibus terrae" ? Pas vraiment et puis ce n'était pas la saison, mais comment résister à un nom qui sonne si bien aux oreilles, et aux histoires que ce promontoire a fait naître : Enée peut-être, y aurait débarqué après sa descente aux Enfers et Saint Pierre, sûrement, lorsqu'il quitta la Palestine pour venir évangéliser Rome ! Et la Vierge à qui la basilique est consacrée aurait sauvé des marins d'un effroyable naufrage, précisément le 13 Avril 365 ! A momins que ce ne soit du " terremoto-maremoto" du 21 Juillet de la même année ...
Il y a des lieux comme cela qui appellent les légendes !
A Santa Maria di Leuca, dans la grande chaleur de midi qui efface toutes les ombres, j'ai surtout vu un immense espace vide qui me faisait penser, je ne sais trop pourquoi, à un tableau de De Chirico : les arcades, la colonne au milieu et sur la droite (mais n'entrant pas dans la photo) le phare - qui, hélas, ne se visite pas.
Dommage. Si j'avais pu monter jusqu'à sa plateforme j'aurais peut-être aperçu la Grèce ou l'Albanie ...
Sur notre globe, la fin de la terre n'est jamais qu'une illusion; il y a toujours plus loin, une autre terre...
La ville de Leuca, située en contrebas, est une de ces villes balnéaires qui se sont développées au XIXe siècle.
On y voit toutes sortes de villas, dans les styles les plus divers
Classique et vaguement italianisante ...
Mais le plus important pour s'imaginer vraiment au "bout de la terre" ce sont les palmiers !
Sur notre globe, la fin de la terre n'est jamais qu'une illusion; il y a toujours plus loin, une autre terre...
La ville de Leuca, située en contrebas, est une de ces villes balnéaires qui se sont développées au XIXe siècle.
On y voit toutes sortes de villas, dans les styles les plus divers
Classique et vaguement italianisante ...
vaguement mauresque
ou avec un petit air chinois !
Mais le plus important pour s'imaginer vraiment au "bout de la terre" ce sont les palmiers !
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