Le Musée d'Art Contemporain de Marseille présente en ce moment une exposition sur le travail de Théo Mercier : The Thrill is gone. L'affiche n'est pas franchement
séduisante mais l'ensemble de l'installation est une excellente
surprise.
Le visiteur déambule entre des structures étranges, composées d'objets hétéroclites maintenus dans un équilibre précaire.
Collision des époques ou simple fluidité du temps. Tout passe et pourtant toujours subsistent des traces. Impermanence contre permanence.
Simplicité des matières, des formes. Objets d'hier presque aussi archaïques que les amphores, ces range-CD où l'artiste a glissé, pour les remplir, quelques disques de marbre. Totems du présent.
Fossiles et vestiges du passé encerclés dans des pneus : sculptures sur leur socle ou pierres tombales.
D'abord ludique, et insouciante, la déambulation entre les oeuvres finit par apaiser. Méditation sereine sur l'éphémère et le fil du temps. Notre présent est déjà du passé mais le passé reste dans notre présent. Rien ne s'efface complètement.
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