Les trois histoires montrées en parallèle sont bien sûr très poignantes puisqu'il s'agit d'adolescents, contraints d'immigrer. Le premier vient de perdre son père et quitte son village perdu de Colombie pour essayer de se trouver un avenir à la ville. Il trouve effectivement un travail, mais se heurte aux gangs qui font la loi dans le quartier où il est hébergé par son oncle. Le second est parvenu à quitter le Mexique et puis est revenu, mais l'épopée dont il se vante auprès de son petit frère n'a rien à voir avec la vérité. Et de retour au pays, il découvre qu'une bande de tueurs fait désormais régner la terreur sur son bidonville. Le troisième récit concerne une jeune Philippine, qui vient de perdre sa mère; elle est accueillie au Canada par sa grand-mère, immigrée depuis longtemps au Canada, mais l'intégration de l'adolescente rebelle est loin d'être évidente. Est-il nécessaire d'ajouter que la violence fait partie intégrante de ces trois récits.
02 avril 2017
Ojoloco 2017 : X-Quinientos
Trois exemples, mais qui pourraient être multipliés par 500. Le propos de Juan Andrés Arango, dont c'est le deuxième long métrage est extrêmement clair, (et même un peu trop démonstratif ! )
Les trois histoires montrées en parallèle sont bien sûr très poignantes puisqu'il s'agit d'adolescents, contraints d'immigrer. Le premier vient de perdre son père et quitte son village perdu de Colombie pour essayer de se trouver un avenir à la ville. Il trouve effectivement un travail, mais se heurte aux gangs qui font la loi dans le quartier où il est hébergé par son oncle. Le second est parvenu à quitter le Mexique et puis est revenu, mais l'épopée dont il se vante auprès de son petit frère n'a rien à voir avec la vérité. Et de retour au pays, il découvre qu'une bande de tueurs fait désormais régner la terreur sur son bidonville. Le troisième récit concerne une jeune Philippine, qui vient de perdre sa mère; elle est accueillie au Canada par sa grand-mère, immigrée depuis longtemps au Canada, mais l'intégration de l'adolescente rebelle est loin d'être évidente. Est-il nécessaire d'ajouter que la violence fait partie intégrante de ces trois récits.
La similitude des situations, malgré l'écart géographique est évidente. Trop évidente peut-être. D'autant que le réalisateur, riche sans doute de toute une expérience vécue, en rajoute beaucoup, en particulier dans la transformation vestimentaire, et même physique qui va de pair avec le malaise ressenti par ces adolescents. Son propos parfois un peu trop insistant fait traîner quelques plans en longueurs; mais il est difficile de reprocher à un réalisateur d'avoir trop à dire.
Les trois histoires montrées en parallèle sont bien sûr très poignantes puisqu'il s'agit d'adolescents, contraints d'immigrer. Le premier vient de perdre son père et quitte son village perdu de Colombie pour essayer de se trouver un avenir à la ville. Il trouve effectivement un travail, mais se heurte aux gangs qui font la loi dans le quartier où il est hébergé par son oncle. Le second est parvenu à quitter le Mexique et puis est revenu, mais l'épopée dont il se vante auprès de son petit frère n'a rien à voir avec la vérité. Et de retour au pays, il découvre qu'une bande de tueurs fait désormais régner la terreur sur son bidonville. Le troisième récit concerne une jeune Philippine, qui vient de perdre sa mère; elle est accueillie au Canada par sa grand-mère, immigrée depuis longtemps au Canada, mais l'intégration de l'adolescente rebelle est loin d'être évidente. Est-il nécessaire d'ajouter que la violence fait partie intégrante de ces trois récits.
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