11 août 2017

Arles 2017 (suite)


Malgré ma déception, j'ai retenu quelques expos, quelques photographes. Une moisson moins généreuse que les saisons passées, mais de belles découvertes quand même.

Un choix facile pour commencer : Joël Meyerowitz,  un des si ce n'est "le maître américain de la couleur" et spécialiste de la photo de rue.


Masahisa Fukase ensuite, plus difficile à aimer peut-être, parce que ses photos rendent compte d'un univers mental étrange, sombre parfois, mais pas dépourvu d'ironie. La tristesse, la solitude, la curiosité...des thèmes qui émergent et laissent le choix au spectateur de se laisser happer ou de résister.



 Le reportage de Mathieu Pernot sur une famille de Roms, les Gorgan est intéressant dans la mesure où il s'étale dans le temps, 20 ans, ce qui a permis au photographe de s'approcher au plus près de son sujet, tout en respectant les limites de l'intimité.



Niels Ackermann et Sébastien Gobert se sont eux intéressés au sort des 5500 statues de Lénine, autrefois installées un peu partout en Ukraine et depuis 2015, mises au rencart, déboulonnées, renversées, abandonnées. La mise au placard d'une icône et d'une idéologie ! 



Gideon Mendel, lui,  tourne son regard vers le futur de la planète en photographiant depuis 10 ans, les conséquences sur les gens des inondations dues au réchauffement climatique. Au Nigeria comme en Angleterre, en Inde comme au Brésil. Une expo pour les climato-sceptiques?


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