Difficile de dire ce qui appartient à l'un, ce qui appartient à l'autre dans ce drôle de film à quatre mains. Qui a eu l'idée ? Qui a trouvé le lieu ? Qui a abordé les gens ? Qui obtenu d'eux qu'ils posent et qu'ils s'exposent. En grand format qui plus est. Pour une durée limitée peut-être, car les intempéries auront vite raison du papier et de la colle. Mais la démarche est quand même étonnante. Et j'avoue avoir été fascinée dans ce film par le travail de JR (plus que par les minauderies d'Agnès Varda !)
Il est vrai que j'ai pris un peu ce film comme un documentaire sur le
travail du photographe et j'aurais aimé en savoir plus sur les procédés
qu'il utilise. Tout a l'air si facile... Comme si un seul clic suffisait
pour réussir un portrait ! Et quels portraits ! Des gens ordinaires, ni beaux, ni laids, mais toujours magnifiés par le regard du photographe.
Il y a sans doute un grand travail de préparation, par une équipe que l'on aperçoit un peu, à peine. Et ce grand jeune homme, chapeau vissé sur le tête et lunettes sur le nez, qui joue avec l'espace, avec le temps, avec les gens, qui n'a jamais l'air de se prendre au sérieux, mais sans en avoir l'air raconte la France et les Français.
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