Le code couleur blanc/beige permet a priori d'identifier les artistes selon leur nationalité, en tenant compte du fait que certains ont fait des allers-retours entre les deux pays. Je m'attendais à ce que soient proposées des rapprochements entre des oeuvres précises, comme L'Editeur de Gleize et L'Architecte de Rivera par exemple. Mais c'est rarement le cas.
Ce qui est proposé en revanche c'est un double parcours historique, qui pour chaque période, fait figurer des oeuvres représentatives de la tendance du moment : cubisme, surréalisme etc... Ce qui explique que figurent des peintres dont le rapport avec le Mexique est... inexistant.
Je ne m'en plains pas car c'est un plaisir toujours renouvelé de se retrouver devant un tableau de Fernand Léger (Les Deux femmes au bouquet, 1921)
ou de Dorothea Tanning ( La Chambre d'ami, 1950-52)
Très intriguante cette chambre d'ami. Plutôt la chambre des cauchemars !
Pour qui pensait retrouver dans l'exposition les grands muralistes mexicains, la déception est grande. Ils sont bien là, les Rivera, Siqueiros, Orozco, mais pas forcément là où on les attend.
Ainsi ce tableau de Riviera, Toits de Paris (1914) qui ressemble furieusement à un Delaunay !
Los Modernos est sans doute une exposition très ambitieuse, mais peut-être un peu trop hétéroclite pour le visiteur qui fait essaye de faire son chemin sans l'aide d'un guide.
Je ne crois pas avoir appris grand chose sur le dialogue France/Mexique. Mais j'ai malgré tout trouvé de quoi satisfaire mon regard.
Siqueiros, Personnage important, 1957/1958
P.S. La prochaine fois, je me soucierai peut-être de charger à l'avance l'audioguide sur mon portable :
http://www.mba-lyon.fr/mba/sections/fr/expositions-musee/expo-los-modernos/audiog_los-modernos
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