23 octobre 2008

Retour d'Iran

A peine entrés dans l'avion d'Air France qui nous ramène en France, se précipiter sur les journaux pour combler un peu le manque total d'informations depuis 3 semaines : Libération, Le Monde, Le Point, L'Express, Times, The Economist... tout est bon à prendre !
Des pages et des pages sur la crise financière, et puis ces deux petites brèves :



















Trois semaines dans ce pays superbe et si aimablement accueillant n'ont en rien occulté notre jugement critique. Nous revenons émerveillés par la beauté des paysages, touchés par la gentillesse des Iraniens mais, plus encore qu'auparavant, consternés par ce que le gouvernement iranien impose à son peuple. L'alliance de la religion et de la politique, dénoncée avec tant de force par Condorcet est certainement l'outil le plus efficace contre les progrès de l'esprit humain.
Le philosophe qui croyait si fort à l'éducation, et en particulier à l'éducation des filles serait sans doute désespéré de constater que plus de 200 ans après sa mort, tant de gouvernements, en Iran et ailleurs, continuent d'abuser de la crédulité humaine. Et il faut une sacrée dose d'optimisme pour affirmer, comme Tocqueville, que la marche vers la démocratie est désormais un processus irréversible. Irréversible peut-être, mais si affreusement lent ! A l'échelle d'une vie humaine, comment y croire ? D'autant qu'il n'est pays au monde qui puisse se targuer d'être parvenu au terme du processus.

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