08 novembre 2010

The Great plains

Elles ne figurent pas sur les itinéraires touristiques, ou rarement, par accident !
Elles sont, j'en conviens, difficiles à aimer ces grandes plaines du Texas, de l'Oklahoma, du Kansas, où les troupeaux comptent plusieurs milliers de têtes et les silos à grains ressemblent à des cathédrales.



Au début, l'oeil se rassure en apercevant au loin ces "cathédrales des plaines"
Elles témoignent d'une activité humaine, et d'une certaine façon, de la maîtrise de l'homme sur la nature.


Mais dans l'immensité, le regard peine de plus en plus à trouver un repère.


Une éolienne, quelques poteaux électriques...


Il faut peu à peu décrocher, s'habituer à l'immensité du ciel et de la terre.
S' habituer à la platitude. S'habituer au vide.


Découvrir, peut-être, un infime vallonnement, à peine une houle. Les herbes ondulent doucement sous le vent. La voiture dans laquelle nous roulons n'est plus une voiture, plutôt un bateau, qui progresse lentement vers un horizon qui ne cesse de s'éloigner.


Et quand vient le soir ne reste plus que le ciel.


Il faut apprendre à aimer les plaines. Il faut apprendre à apprivoiser le vide.

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