Et en choisissant le film des frères Dardenne, on ne risque guère d'être déçu. Il y a dans leurs films comme une filiation, un peu à la manière de Truffaut.
Jérémie Reinier, l'enfant de La Promesse, le jeune père irresponsable de L'enfant incarne dans L'enfant au vélo, un père en fuite, incapable de faire face à ses responsabilités. Par la grâce d'un acteur, une continuité s'établit qui donne l'illusion que, de film en film, il s'agit du même personnage saisi à des moments différents de sa vie. Voilà pourquoi dans ce film on se sent très vite en terrain familier.
Terrain de la misère sociale, du désarroi psychologique, mais aussi de la tendresse, d'autant plus remarquée qu'elle reste totalement inexpliquée. Pourquoi cette jeune femme, coiffeuse de son état et apparemment bien dans sa peau et dans sa vie, s'attache-t-elle soudain à ce gamin impossible ? Certains appellent cela la grâce, je l'appelle tout simplement humanité.
Terrain de la misère sociale, du désarroi psychologique, mais aussi de la tendresse, d'autant plus remarquée qu'elle reste totalement inexpliquée. Pourquoi cette jeune femme, coiffeuse de son état et apparemment bien dans sa peau et dans sa vie, s'attache-t-elle soudain à ce gamin impossible ? Certains appellent cela la grâce, je l'appelle tout simplement humanité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire