La valise mexicaine : c'était l'exposition la plus attendue du festival; c'était, pour bien des raisons, la plus passionnante, .
L'histoire de la "valise mexicaine", perdue puis mystérieusement retrouvée est terriblement romanesque d'autant que tous les mystères concernant cette valise ne sont peut-être pas levés.
Mais ce qui est mis en scène dans l'exposition c'est aussi la guerre elle- même, au plus près de ceux qui l'on vécue. « If your pictures aren’t good enough, you aren’t close enough. » La phrase est généralement attribuée à Capa. Si l'on en juge par les photos exposées, c'est bien ainsi qu'il pratiquait la photo.
La valise mexicaine toutefois ne contenait pas que des photos de Capa. Elle contenait aussi les photos de Gerda Taro, sa compagne et de David Seymour. Capa et Seymour ont par la suite fondé avec Cartier-Bresson et Rodger, l'agence Magnum, la première agence montée sous forme de coopérative pour défendre les droits des photographes.
Gerda, première femme photographe de guerre n'en a pas fait partie : elle a été tuée en 1937 sur le front espagnol. Elle n'avait pas 27 ans !
Certains se plaisent à dire qu'elle a vécu "dans l'ombre de Capa". Et si c'était le contraire ?
" Cuando piensas en toda esa gente que conocimos y ha muerto en esa ofensiva, - Guerra Civil española - tienes el sentimiento de que estar vivo es algo desleal ".
( Gerda Taro, unos días antes de morir ).
30 juillet 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire