Tombouctou, Zanzibar, Pondichery, Valparaiso... il y a des noms qui depuis toujours font rêver.
Et puis un jour on arrive à Valparaiso. Confronté à la réalité, que devient le mythe ?
Un mythe ne meurt jamais tout à fait. Car tout dépend du regard que l'on pose sur Valparaiso.
On peut bien sûr ne voir que le pire, une ville à l'abandon, dont les bâtiments rafistolés à grands renforts de tôle ondulée pourrissent doucement, rongés par le sel, la pluie et le vent.
Le port a connu son âge d'or au XIXe siècle lorsque les bateaux qui devaient transiter par le détroit de Magellan pour passer d'un océan à l'autre, s'arrêtaient pour ainsi dire tous à Valparaiso. L'ouverture du canal de Panama en 1914 a modifié la donne et signé le déclin de Valparaiso, mais pas sa mort. Car Valparaiso reste le deuxième port de commerce du Chili et reprend de l'importance depuis l'apparition de bateaux trop grands pour franchir le canal de Panama (référence glanée sur le site de Worldportsource).
La revanche de Valparaiso ?
Toujours est-il que , sur le port, observé depuis le Cerro Artilleria, le traffic des camions, containers, grues, mâts de charge, ponts de chargements est incessant. 24 heures sur 24. De jour comme de nuit.
Au soir tombant, la magie est intacte; le mythe a repris ses droits et Valparaiso se souvient de son vrai nom : "valle paraiso"
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