Des dunes de sable, des roches rouges, des canyons, des geysers... déjà vu, tout ça ! En Amérique, en Libye, en Iran ou en Chine. Histoire de faire ma blasée. Mais un désert de sel, un désert où rien ne pousse, pas même un brin d'herbe, où les montagnes ont l'air saupoudrées de neige alors qu'elles ne le sont que de sel, voilà ce que je n'avais jamais vu.
Mais encore ...
Un désert de cailloux où dans l'immensité plate, contrastant avec les ocres environnant, surgit parfois une étendue verte, ou bleue : les eaux turquoise d'une lagune aux bords frangés de sel.
Laguna Miscanti, Laguna Miniques, Laguna Chaxas, Laguna Cejas, Laguna Tara... C'est à chaque fois le miracle de l'eau au milieu du désert "le plus aride du monde".
Ces lagunes sont plus belles les unes que les autres. Difficile d'en préférer l'une plutôt que l'autre !
A Laguna Cejas, on se croirait au bord de l'Antartique, à prendre chacun des amas de sel pour un iceberg miniature, le vent sculptant le sel comme il le ferait de la glace.
Laguna Chaxa ... un miroir où viennent se poser les flamands roses ...
Salar Aguas calientes ... la palette de couleurs va du rouge à l'anthracite en passant par toutes les teintes de l'ocre, du rose du beige mais aussi du bleu, du vert et du blanc...
eau, sel, sable ... dans la lumière brûlante de midi, tout finit par se confondre jusqu'à frôler l'abstraction.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire