Il y a, dans ce musée de Roubaix, quelques tableaux remarquables de peintres connus et reconnus, mais ce qui fait véritablement le charme du lieu, ce sont les correspondances entre les oeuvres et le lieu (et parfois entre les oeuvres), suggérées par l'accrochage.
Ainsi, au premier étage, des vitrines installées dans les anciennes cabines de douche exposent des robes de grands couturiers. Dans l'espace entre deux cabines, apparaissent soudain des portraits légèrement décalés, qui prennent le promeneur nonchalant par surprise. Un rappel de couleur, un détail comme un lien entre le vêtement au premier plan et le tableau au second plan.
Il y a la mode bien sûr, les robes, les coiffures, les bijoux, et celles qui les portent ...
Mais il y a aussi, du moins j'imagine, celles qui ont fabriqué ces merveilles. Car Roubaix n'a pas oublié qu'elle a été jusqu'au milieu du siècle passé la capitale de l'industrie textile ...
comme en témoignent les grands livres d'échantillons présentés sur une étagère de la "tissuthèque".
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