09 octobre 2010

Santa Fe, vérification des clichés

Quand on arrive dans une ville aussi photographiée que Santa Fe, on commence par vérifier si les clichés attendus sont bien au rendez-vous.

Les guirlandes de piments accrochées aux poutres à l'entrée des maisons ? Oui, elles y sont. Mais dans quelques jours je ne les remarquerai même plus.


Les cow-boys, Stetson vissé sur le crâne, Santiags aux pieds et chemise à carreaux, on arrive encore à en trouver ... au moins un! Mais il y a longtemps qu'il ne s'occupe plus de son troupeau : il gratte sa guitare au coin d'une rue à l'intention des touristes de passage. Nostalgie...



Les Indiens, les Peaux-Rouges de notre enfance ? Ils font l'affiche du Musée d'Art, et ceux d'aujourd'hui vendent leurs bijoux sous la galerie du Palais du Gouvernement.



Un vieux charriot sur le toit d'une boutique de souvenirs rappelle que les pionniers, les "anglos" comme on les appelle ici, troisième population après les Indiens et les Mexicains à occuper le territoire, sont arrivés jusqu'à Santa Fe sur des "covered wagons".
Non, ils n'étaient pas bleus, plutôt couverts de poussière, de terre mais avouez que ce serait nettement moins photogénique !


De toute façon, plus personne ne circule en chariot bâché à Santa Fe : ce sont les pick ups qui ont pris la relève, ceux que l'on voit garés devant les innombrables galeries d'art de Canyon Road ! Galerie d'art et pick up truck ? Incongru partout ailleurs, sauf à Santa Fe.

Une étrange et passionnante ville dont je commence à prendre la mesure parce que nichée aux pieds des montagnes, à plus de 2000 mètres d'altitude, le désert à ses portes, elle a su préserver les traces de son passé, tout en jouant la carte de la modernité, une modernité à dominante artistique.

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