18 mars 2011

Le Voleur de lumière


Le Voleur de lumière est un "petit" film. Sans doute réalisé avec les moyens du bord. Pas d'acteurs très "glamour"; pas d'effets numériques; pas de montage frénétique. Le réalisateur, Aktan Arym Kubat, qui joue aussi le personnage principal, raconte une histoire simple, dont la simplicité même est le principal atout.
Celui qu'on surnomme Monsieur Lumière est un électricien qui établit des branchements clandestins, "mais seulement pour ceux qui n'ont pas d'argent." Le film raconte le quotidien de cet homme, entre sa femme et ses deux filles, raconte aussi ses rêves (des éoliennes capables de produire suffisamment d'électricité pour toute la région) et enfin ses démêlés avec l'administration. Ce qui est bien suffisant pour nous laisser imaginer ce que peut être la vie dans un petit village du Khirghizistan, dont le sort est suspendu aux aléas politiques.

Un joli documentaire ? Non mieux que cela parce qu'il y a la bonne humeur et presque l'allégresse, l'ironie aussi, bref, le regard d'un cinéaste sur le monde qui l'entoure, un regard sans naïveté mais sans amertume non plus.

Sous le nom d' Aktan Abdikalikov, le même cinéaste avait déjà réalisé trois films : Le Fils adoptif, La Balançoire, Le Singe.

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