On y admire "en vrai" des voitures autrefois admirées "en image" : Cadillac Eldorado 1962 contre Ford Thunderbird 1956, décapotable de préférence ?
A vrai dire, le Musée Ford est un grand bric-à-brac, où l'on se perd facilement entre "belles américaines" et locomotives brise-glace, entre "americanas" en tous genres et exposition très didactique sur la quête de la liberté, illustrée en 4 volets : la guerre d'indépendance, la guerre de sécession (rebaptisée pour l'occasion "freedom war", la lutte pour les droits civils et, plus inattendu mais bienvenu, le combat féministe. Un bric-à-brac donc. Sans doute très rentable vu l'affluence.
Au Musée Ford, j'ai préféré le "Ford Piquette Avenue Plant", un musée beaucoup plus modeste, qui n'est guère ouvert que le week-end; il est tenu par des amateurs passionnés, des collectionneurs, bénévoles pour la plupart. L'ancien ingénieur des usines Ford qui nous a fait faire le tour du musée, avait à la disposition de ses auditeurs autant d'explications techniques que d'anecdotes amusantes. Le plaisir de la visite, tient en grande partie au fait que le musée a été constitué dans le bâtiment où ont été fabriquées les premières Ford T : le point de vue est celui du constructeur et de ses ouvriers plus que celui de l'acheteur éventuel. Inventer une voiture, la faire fonctionner, la perfectionner...voilà ce qui importe.
Je n'ai en rien l'âme mécanique, une voiture est une voiture, du moment qu'elle roule.... mais dans ce petit musée, je me suis régalée ! C'est peut-être là, et là seulement, que "l'esprit de Detroit" vit encore.
1 commentaire:
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