Il y a, c'est certain, bien des façons de voyager. Mais au final, le souvenir que l'on garde d'un pays dépend moins des conditions dans lesquelles on a voyagé, rudimentaires ou luxueuses, mais de la façon dont le regard se pose.
On peut rester fasciné par le regard d'un bouddha, ses yeux soigneusement maquillés, ses ongles manucurés, ses lèvres peintes ...
On peut prendre un peu de recul et s'émerveiller de la taille gigantesque (70 mètres) de ce bouddha couché dont les pieds légèrement décalés signifient qu'il se repose, tout simplement. Sur la plante de ses pieds sont gravés 108 lakshanas dont la symbolique échappe au visiteur qui ne connaît pas la doxa bouddhiste sur le bout des doigts.
On peut choisir aussi de porter son regard ailleurs que sur les bouddhas, dans les temples et les monastères, se promener au hasard des rues et regarder le peuple birman vaquant à ses affaires.
Scènes de rues ordinaires, à deux pas des pagodes.
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