Malgré ces conditions peu favorables, l'exposition n'est pas sans intérêt. Elle m'a permis de revoir quelques tableaux que j'aime bien (Delaunay bien sûr, Dürer, Pieter de Hooch ... ) et de faire quelques découvertes du côté des artistes contemporains : Robin Rhode, Markus Raetz, Luisa Lambri, Sjizuka Yokomizo.
Mais je garde surtout le souvenir des deux tableaux de Vilhelm Hammershoi dont j'apprécie la sobriété et cette façon si particulière qu'il a d'insérer dans ses décors des personnages, vus de dos le plus souvent. Ce qui laisse au spectateur tout loisir d'imaginer ce qu'il ne voit pas. Il joue habituellement d'une palette restreinte aux marrons et aux gris, mais il y a dans ces tableaux une sorte de dénuement que je trouve apaisant.
Parmi les tableaux de Hammershoi qui ne faisaient pas partie de l'exposition, il y en a un que j'aime tout particulièrement et que j'aurais bien voulu voir; il s'intitule " Danse de la poussière dans une pièce vide" et date de 1900.
C'est un tableau que je ne peux m'empêcher de rapprocher de celui d' Eward Hopper : Soleil dans une pièce vide qui date lui de 1963 et qui , pas plus que celui d' Hammershoi, ne faisait partie de l'exposition. Pas grave puisque l'un et l'autre se trouvent dans mon musée imaginaire.
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