A la sortie du quartier copte, à l'entrée du Khan El Khalili, les uns s'affairent, les autres se reposent.
Vendredi dernier, deux attentats déchiraient la ville. Aujourd'hui la ville a retrouvé son calme.
La place Tahrir est embouteillée, devant le musée une colonne de blindés, une autre de fourgons de police bardés de barbelés veillent, mais ailleurs la vie continue, essaye de continuer.
Petits marchands de canne à sucre ...
Petit marchand de graines, des graines non identifiées : haricots ? fèves ? qui me donnera la réponse ? On les mange avec un peu de citron vert, crues, cuites ? Je ne sais pas. Et l'enfant aux grands yeux noirs n'a pas voulu que je le photographie. Seulement ses graines.
Le café Fishawi est vide. Naguib Mahfouz n'y vient plus depuis longtemps mais cela ne m'empêche pas de chercher son reflet dans les miroirs. Naguib Mafhouz est mort. Et avec lui semble-t-il, les valeurs de paix et de tolérance qui étaient les siennes.
L'écrivain n'est plus, mais ses livres sont toujours là, dans les librairies et les bibliothèques. C'est peut-être le moment de relire sa trilogie du Caire par exemple (Impasse des Deux-palais, Le Palais du désir, Le Jardin du palais ) ou Les Fils de la Médina ou Le Passage des miracles ou Dérives sur le Nil ou ...
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