Je me souviens de ses films, lents parfois, terriblement lents et exigeants pour le spectateur occidental peu habitué à cette autre dimension du temps.
Je me souviens surtout d'une exposition de photos de Kiarostami, photos préparatoires à l'un de ses films et qui ont, c'est certain, modifié ma façon de regarder l'Iran. Car à chaque virage dans cette région désertique à l'Ouest de Téhéran, j'avais l'impression d'entrer dans un paysage de Kiarostami : la lumière, les couleurs, la douceur des formes...
Je me souviens du petit livre que j'ai acheté à l'occasion de cette exposition et que souvent je feuillette.
J'admire sa façon de suggérer tout un univers avec trois fois rien, un arbre, la courbe d'une route, une rangée d'arbres...
Et même sous la pluie ou en noir et blanc, ses photos sont magnifiques.
https://www.theguardian.com/artanddesign/gallery/2009/may/19/abbas-kiarostami-photography-exhibition
07 juillet 2016
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire