C'est hélas le dernier jour de l'exposition Garouste : complot de famille à Hauterives.
Ah, si je l'avais su plus tôt !
Ah, si je m'étais déplacé plus tôt !
Pour une fan de Garouste ce n'est pas très malin ! D'autant que l'exposition m'a effectivement bien plu.
Garouste n'y est pas tout seul : il y a sa femme (dont j'aime assez le travail, surtout les sculptures en noir et blanc); il y a son beau-frère, David Rochline ; et il y a encore les enfants de la Source, la fondation imaginée par les Garouste pour donner à des enfants défavorisés ou en difficulté la possibilité d'exprimer leur créativité. Joli programme.
Mais celui qui me fascine le plus, me trouble et me séduit, c'est Garouste lui-même : j'aime les références littéraire ou mythologique de son oeuvre, j'aime ses délires, ses couleurs, certains bleus, certains mauves, j'aime ses personnages sens dessus dessous, aussi bien que sans dessus ni dessous, et ceux que l'on découvre recroquevillés au coin d'une toile. J'aime enfin les deux grands autoportraits qui ouvrent - ooops ! qui ouvraient - l'exposition, l'un serein, l'autre tourmenté, belle représentation du mal qui ronge le peintre.
Et je suis vraiment désolée, de n'avoir pu en parler plus tôt.