Il habite à Brooklyn, il est juif. Il est gros, ne porte pas de chapeau et ne s'habille pas tout à fait comme tout le monde.
Il est à l'étroit dans son appartement, dans sa communauté.
Il a un fils.
Il est veuf et selon les règles de sa communauté il ne peut élever son fils seul car seule une femme peut tenir correctement un foyer. Il doit donc se remarier ou renoncer à son fils !
Insupportable dilemme !
Le film de Joshua Z Weinstein entrelace à merveille les deux fils de la narration : la peinture - entre ironie et sarcasme - d'une communauté juive bien particulière (les Hassidiques de Brooklyn) et la relation, forcément compliquée d'un père et de son fils, une relation faite de tendresse autant que d'affrontements. Le père pourra-t-il apporter au fils la stabilité qu'il a besoin tout en lui montrant, pas sa fantaisie et sa drôlerie que la liberté de penser est un bien inestimable. Les oiseaux ne sont pas faits pour vivre en cage. Les hommes non plus.
Sous ses allures de comédie douce-amère le film est en réalité plus profond qu'il n'en a d'abord l'air.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire