14 novembre 2017

Takamatsu : le Ritsurin

Il y a longtemps que j'en rêvais ! Depuis que j'ai lu Kafka sur le rivage de Haruki Murakami.
Takamatsu, j'avais retenu le nom et avec le nom l'idée d'un grand et beau jardin et d'une bibliothèque consacrée aux Haikus. Après vérification, je n'avais pas trouvé, en vrai, la bibliothèque mais j'avais trouvé le jardin : le Ritsurin. Et je savais qu'un jour j'essayerai d'y aller.
C'est chose faite et je ne suis pas déçue. J'y suis allée une première fois en fin d'après-midi et j'y suis retournée le lendemain matin, avec l'espoir d'une meilleure lumière, mais la météo avait décidé de rester ce jour là sur gris et... humide. Malgré cela ...





Le Ritsurin est adossé à la montagne, et l'un de ses atouts vient de cette continuité entre une végétation parfaitement maîtrisée et un paysage laissé au naturel. L'un se fond sans heurt dans l'autre.

Le domaine est immense, pièces d'eau, cascades, sous-bois, mais ce qui fait sa réputation, ce sont ses pins noirs taillés, dont certain ont plus de 400 ans. 



Leurs  branches sinueueses , taillées par des générations de jardiniers, forment comme une véritable dentelle.


On peut se promener pendant des heures dans le Ritsurin en ayant, à chaque instant l'impression de découvrir un nouveau paysage, un nouvelle composition.  Et l'on se plaît à imaginer la vie de ceux qui ont un jour habité ce pavillon au milieu du parc ...


...  qui ont traversé ce pont ....

 

 ... pour venir méditer, sur la terrasse de ce pavillon au bord de l'eau ...



Aujourd'hui, on peut même se promener en barque ... à condition de porter un chapeau conique pour ne pas dénaturer le paysage et surtout, ne pas gâcher les photos des visiteurs !


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