22 décembre 2018

Leto

Une histoire d'amour, façon Jules et Jim : Natacha aime Mike, Mike aime Natacha quand survient un troisième personnage, Viktor ?
Un film sur le milieu rock? punk ? soviétique ?
Un film sur Leningrad dans les années 80, avant la perestroïka ?
Oui Leto est tout cela sans oublier un film en noir et blanc avec une esthétique assez inventive, qui glisse parfois du côté de la bande dessinée.
 

Moi je l'ai pris avant tout comme un documentaire, sur un lieu et une époque dont je ne savais pas grand chose et comme une célébration de l'esprit d'ouverture de la jeunesse, dans un pays qui multiplie les contraintes par peur de la liberté.

Kirill Serebrenikov, le réalisateur, est actuellement assigné à résidence, poursuivi pour détournement de fonds, bien qu'il s'en défende et accuse le gouvernement de l'ostraciser pour raisons politiques.

1 commentaire:

Blanchard Catherine a dit…

Une histoire d'amour à trois, un documentaire témoignage sur une période mal connue, avec de très belles images en noir et blanc. Ce film russe me rappelle les films d'art et d'essai des années 60/70, cadrages, gros plans sur les visages. Tout va très vite, on se laisse emporter par ce tourbillon d'images, parfois psychédéliques, alors qu'il ne se passe pas vraiment grand chose. Ce film m'a laissée dubitative, il m'en reste une impression de beauté, mais aussi d'agitation, d'effervescence, et de création musicale incessante. La musique est omniprésente : une vie musicale "underground", une liberté de créer, mais sous contrôle.