17 décembre 2021

Madres parallelas

Un film d'Almadovar, ça ne se manque pas. Même si certains de ses films sont parfois un peu décevants, je n'ai pas pris beaucoup de risques en allant voir Madres parallelas.  Et celui-ci est tout à fait réussi. Sa réussite tient essentiellement il est vrai au charme et au talent de Penelope Cruz, parfaite dans son rôle de femme à la fois forte et fragile. Forte parce qu'elle accepte une grossesse inattendue et néanmoins bienvenue. Fragile quand elle se laisse emporter par ses émotions. Forte encore parce qu'à une liaison mal partagée, elle préfère un célibat assumé ....  Une femme sans préjugés mais forte de ses valeurs.

 

Avec Janis et Ana (la deuxième mère de l'histoire),  on s'embarque pour un tourbillon d'événements et d'émotions, on passe du rire aux larmes, de la tragédie à la comédie sans avoir le temps de souffler mais avec l'impression de circuler dans un monde que l'on connaît déjà, celui des préoccupations et des fantasmes du réalisateur : la maternité, la condition féminine, l'identité sexuelle et bien sûr l'histoire de l'Espagne. C'est d'ailleurs ce dernier point qui paraît non pas sans intérêt, mais raccroché de façon un peu artificielle à l'histoire principale.  Connaître son passé pour mieux vivre son présent... la formule s'applique à l'enfant nouveau-né aussi bien qu'à l'Espagne, certes, mais le propos est pour le moins convenu. 


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