21 décembre 2023

Journal d'Amérique

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en allant voir ce film, puisque, comme à mon habitude je n'avais pas lu de critiques avant; mais j'espérais un regard sur l'Amérique, un voyage qui renouvellerait mon propre regard, ma propre expérience de l'Amérique. J'ai tenu une bonne heure et même un peu plus, mais la séquence sur les chasseurs dans un champ de maïs m'a achevée et à la 10e perdrix (ou autre volatile) abattue en vol, je suis partie. La séquence précédente, qui faisait succéder des portraits d'enfant filmés de façon frontale et statique m'avait déjà lassée, malgré mes efforts pour essayer de trouver ce qu'il y avait d'américain dans ces regards d'enfants. 

"Pense à l’Amérique, me suis-je dit.
Aux cités, aux maisons, à tous les gens, aux arrivées, aux départs, à la venue des enfants, à leur départ, à la mort, à la vie, au mouvement, à la parole.
Pense au profond soupir intérieur de tout ce qui vit en Amérique.
Penche-toi. Ramasse ce que les autres laissent perdre de la vie.
Et fais-en quelque chose."

Affiche trompeuse? Synopsis trompeur ? Oui j'aurais dû m'informer avant sur le travail du réalisateur, Arnaud des Pallières. Maintenant je sais.

 

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