Un livre choisi au hasard sur une de mes PAL - a vrai dire choisi surtout pour son petit nombre de pages entre deux monstres de plus de 800 page, oui les livres se choisissent parfois comme cela - et me revoilà plongée dans les histoires de la guerre. Celle de 40.
Il s'agit d'un récit largement autobioraphique, Anne Sinclair, à qui l'administration demandait de faire la preuve de sa quadruple ascendance française se replonge dans son histoire familiale, centrée autour de son grand-père maternel : Paul Rosenberg, marchand d'art, collectionneur averti et passionné qui a contribué a faire connaître et apprécier les grands peintres de la fin du XIXe et du XXe siècle, les impressionnistes d'abord, les cubistes ensuite, ami de Picasso, de Matisse et de bien d'autres. Mais la guerre contraint le galeriste à l'exil, ses biens sont spoliés ...
Paul Rosenberg, vu par sa petite fille est un personnage d'importance, pas toujours sympathique d'ailleurs. En lisant le livre d'Anne Sinclair on s'aperçoit qu'il n'est pas si facile de trouver le bon point de vue et le ton juste pour raconter une histoire qui relève de l'intime autant que de l'essai historique ou du récit journalistique. Une hésitation qui rend la lecture parfois un peu chaotique.
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