" Le plateau de Sahafary culmine à 200 mètres  d'altitude. Ce quadrilatère de 17 kilomètres de long sur 7 de large est  une savane herbeuse, où pousse ici et là quelques mokotro (palmiers),  tamarins et orange des singes qui font le régal des gardien de zébus  accablés par la chaleur. Ces derniers, pour garantir à leur zébus des  zones de pâturages suffisantes, ont brulé la forêt originelle, laissant  la place à un sol dénudé, peu à peu attaqué par le long travail d'une  érosion inéluctable.
A l'origine, c'est une petite excavation de quelques  centimètres, une petite zone déprimée en forme d'hémicycle qui commence à  s'agrandir. Puis les fissures se forment, s'élargissent, jusqu'à ce que  se détachent des pans entiers de parois, pour laisser apparaître une  petite gorge qui deviendra un véritable ravin ou encore un canyon de plus d'un kilomètre. Ce sont les Sakasaka.
Mais le plus impressionnant encore se trouve en bas de ces  canyons. L'eau de pluie s'infiltre facilement à travers ce sable ocre  rouge. À plusieurs dizaines de mètres plus bas, elle rencontre une  couche plus dure, presque imperméable, un grès-marneux. Elle va alors  s'infiltrer malgré tout, lentement, finissant par éroder cette roche  compacte. On parle alors de massif karstique. Le sable fin de surface va  très rapidement être déblayé avec l'avancée du canyon, laissant  apparaître ce massif, dont la formation est appelée par les géologues «  cheminées des fées ». Peter Gregor


 Les Tsingy rouges sont certainement passionnants pour les géologues. Pour les photographes, c'est un éblouissement !
Les Tsingy rouges sont certainement passionnants pour les géologues. Pour les photographes, c'est un éblouissement !



Diversité des formes dont on peine à croire qu'elles sont minérales tant elles ont l'air organiques, Diversité des couleurs, des nuances, des plus pâles aux plus intenses.


 
 
 
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