Les oeuvres exposées appartiennent à des artistes de deux mouvements picturaux proches, nés en Californie dans les années 70 et représentatifs d'une certaine contre-culture : Le Lowbrow et le Pop Surréalisme.
Considérés comme les "Enfants terribles" de l'art parce qu'insoumis aussi bien aux codes artistiques qu'aux conventions sociales, les artistes présentés dans l'exposition ont fini par imposer leurs talents et acquérir une certaine reconnaissance. Le plus étrange étant de constater qu'ils sont dans l'ensemble restés fidèles à la peinture de chevalet et aux techniques picturales classiques qu'ils maîtrisent parfaitement bien alors qu'ils ont souvent commencé en utilisant des outils et des supports nettement moins conventionnels.
Ils viennent de tous les horizons, USA, Canada, Australie, Chili, Japon, France, ne vivent pas forcément où ils sont nés, se connaissent mais ne forment pas une communauté.
En traversant l'exposition on cherche ce qui rapproche, par exemple, un Reg Mombassa (à gauche) d'un Jeff Soto (ci-dessous ) . Certainement pas la façon de peindre mais peut-être une même façon d'aborder le monde à travers un regard fortement critique doublé d'une capacité onirique, qui loin d'atténuer le propos, le renforcerait plutôt.
En traversant l'exposition on cherche ce qui rapproche, par exemple, un Reg Mombassa (à gauche) d'un Jeff Soto (ci-dessous ) . Certainement pas la façon de peindre mais peut-être une même façon d'aborder le monde à travers un regard fortement critique doublé d'une capacité onirique, qui loin d'atténuer le propos, le renforcerait plutôt.
J'avoue avoir été très séduite par le travail de Ray Caesar dont les créatures féminines fantasmées jouent sur le double registre de la séduction et de l'effroi.
Comparées aux oeuvres présentées à la Sucrière, celles-ci sont finalement moins perturbantes, ne serait-ce que parce qu'elles sont figuratives et ne remettent pas fondamentalement en question notre conception de l'oeuvre d'art.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller sur le site de Spacejunk, le centre d'art à l'origine de cette exposition, vous pouvez aller directement au site de l'expo, ou vous reporter à l'article paru dans Clark Magazine.
1 commentaire:
Bonjour!
Je viens de tomber par hasard sur votre blog et je vous remercie au nom de toute l'équipe des Enfants Terribles pour votre article. Nous sommes ravis que l'exposition vous ait plu et espérons vous revoir très bientôt.
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