04 mars 2014

Egypte, désert touristique


Ils sont par centaines amarrés au quai. A Louxor comme à Assouan. Ces gigantesques bateaux,  qui chaque année transportaient  des millions de touristes et assuraient aux Egyptiens des revenus presque décents, ne remontent ni ne descendent plus le Nil.


 Gros bateaux de croisière ou petites barquasses, leur sort est le même. Il restent amarrés au quai dans l'attente vaine du touriste.


Comme les calèches, comme les taxis, comme les bus... 

Et sur les sites archéologiques, seul le temple de Karnak fait encore un peu le plein, avec des touristes venus depuis la Mer Rouge, pour la journée seulement.  Mais la plupart du temps, entre les colonnes, il n'y a que les jeux d'ombre et de lumière...


... quelques gardiens qui tuent le temps comme ils peuvent ...


... quelques militaires éventuellement ...



Et, nettement plus colorés, des touristes égyptiens, qui partent allègrement à l'assaut des pierres.



Après tout, ces dieux leur appartiennent et il leur est peut-être agréable de les retrouver en dehors de toute bousculade.

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