Rien de tel qu'un bon film pour se remettre des quelques médiocres vus auparavant. C'est le cas du film de Konchalovski, sorti il y a un mois : Les Nuit Blanches du Facteur. Cela commence par un dépaysement total puisque le réalisateur nous transporte sur les rives du lac Kenozero à plus de 15 heures de route au Nord de Moscou. Paysages verdoyants, intouchés comme au matin du premier jour.
La beauté de ces paysages d'eau, de forêt y est époustouflante et la qualité de la photographie à elle seule justifie le film.
Mais l'histoire aussi est de celles que j'apprécie. Elle tourne essentiellement autour du facteur, qui d'un bout du lac à l'autre transporte le courrier et, comme il est de règle dans des régions aussi isolées que celle-là, rend toutes sortes de petits services aux uns et aux autres. Ainsi, par son intermédiaire on fait la connaissance de tous les habitants, on découvre un pan de leur histoire, les vieilles querelles mais aussi la solidarité, les expédients auxquels chacun a recours pour tromper la misère. Les nuits blanches du facteur ce sont en fait celles de tout un village. Déceptions amoureuse et mystérieux chat gris compris.
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