21 août 2015

Summer


Un peu trop de loopings et de cascades aériennes dans ce film ; un peu trop d'images à la David Hamilton avec des jeunes filles en fleur dans des prairies de graminées sur fond de soleil couchant?
C'est vrai.
Mais la réalisatrice, Alanté Kavaïté, parvient malgré tout à rendre quasiment palpable le mal-être de cette adolescente mal dans sa peau, en la mettant face à son double, extraverti et lumineux : autant la première, Sagaïlé, est réservée, silencieuse, tourmentée, autant Austé, la seconde,  est une fille épanouie, sans complexe, et surtout bien décidée à profiter de tout ce que la vie peut lui apporter.
Plus que l'histoire saphique,  c'est ce double portrait de l'adolescence que j'ai retenu et que j'ai aimé; et en fin de compte, ce sont peut-être les maladresses même du film qui le rendent si touchant.

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