09 mai 2018

Call me by your name



Le film aurait aussi bien pu s'intituler "Un été italien" tant le réalisateur insiste sur la chaleur estivale, la villa XVIIe, le luxe bourgois, mais pas ostentatoire,  puisqu'il s'agit d'une famille d'intellectuels qui passent avec aisance d'une langue à une autre comme d'un pays à l'autre. Une belle bourgeoisie cosmopolite, ouverte d'esprit et compréhensive,  libérale sans être libertaire. Une famille modèle.
L'intrigue, bien que située dans les années 80 est intemporelle puisqu'il s'agit de l'apprentissage sentimental d'un jeune homme de 17 ans : découverte de la sexualité, confusion des sentiments, doutes et interrogations, toute la panoplie des premiers émois amoureux est ici déployée. Tout cela est très juste, mais si lisse, si convenu, si "gentil" que cela finit par sonner faux et même un peu gnan-gnan. 

Aucun commentaire: