Certes, il existe aux Etats-Unis une tradition du "roman universitaire", mais en l'occurrence le roman de Virginie Desarthe se concentre avant tout sur la trajectoire de chaque individu, sur le couple, sur la famille, un univers somme toute restreint. Au lieu de mettre leur expatriation à profit pour s'ouvrir aux autres, Hector, Sylvie et Lester restent concentrés sur leur ego.
Je n'ai au fond pas tiré grand chose de ce roman, ni une expérience profondément humaine, ni un regard percutant sur le mode de vie américain dans une petite ville universitaire. Et le roman d'Agnès Desarthe m'a hélas paru être un roman français très ordinaire. Mais peut-être n'en ai-je pas saisi l'ironie, l'esprit de dérision...
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