18 novembre 2025

Une bataille après l'autre

Un film d'action ? Une farce ? Une tragédie humaine ? Une fable politique ?  Trop ! Il y a trop de tout dans le film de Paul Thomas Anderson, à commencer par les acteurs - Leonardo Di Caprio, Sean Penn, Benicio del Toro... pour les plus connus -  qui en font des tonnes ! Trop de grimaces, trop d'effets de manches, on ne voit plus que l'acteur en train de faire son numéro au lieu de voir le personnage. Il est vrai que l'excès est peut-être la marque même du réalisateur.

Difficile aussi de croire à cet activiste, repenti depuis la naissance de sa fille et que la nécessité de vivre caché a rendu parano. La question n'est pas inintéressante :  que deviennent les activistes, les terroristes quand ils ont fini d'y croire ? Insinuer au passage que la violence a toujours gangrené l'Amérique et que l'usage des armes par des désaxés reste aujourd'hui comme hier totalement hors de contrôle n'est sans doute pas inutile. Mais je crains que le message politique ? humaniste ? ne se soit perdu dans le chaos du film. Du coup, revenir à Vineland, le roman de Thomas Pynchon qui a servi de point de départ au film est peut-être une bonne idée. 

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